Les sept piliers de la performance en collectivité locale : construire un management bien… veillant

Les sept piliers de la performance en collectivité locale : construire un management bien… veillant

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L’entreprise libérée et la qualité de vie au travail représentent bien souvent une juxtaposition de termes à la définition abstraite. La collectivité libérée, qui en découlerait, s’appuie maladroitement sur des concepts issus du secteur privé n’ayant pas toujours bien prouvé l’atteinte durable de leurs objectifs. Alain Porteils nous fait réfléchir sur l’application brutale de modèles inadaptés et surtout revient aux bases d’un management moderne, efficace et ….bien veillant.

 

  • L’analyse pratique et réaliste de la collectivité libérée

 

L’analyse d’Alain Porteils s’inscrit dans la lignée de la lettre du cadre avec des propos moins mainstream, voire iconoclastes, que la toute littérature produite sur le sujet.

Selon lui, la collectivité libérée serait la reproduction du modèle de l’entreprise libérée adapté au secteur territorial, un système marqué par l’aplatissement de la hiérarchie où les collaborateurs s’auto-dirigent… en quelque sorte, un remake de l’autogestion chère aux syndicats réformistes des années 70. Bien qu’il n’existe pas d’exemple connu de ce type d’organisation en collectivité, ce système serait susceptible de supprimer certaines fonctions supports et de contrôle. Alain Porteils souligne cependant les dangers de ce management dans des structures qui n’y seraient pas préparées.

 

  • Un but d’intérêt général parfois oublié : des fondamentaux à rappeler

Après nous avoir rappelé que manager signifie « régler avec soin », Alain Porteils revient sur les fondamentaux d’un management moderne efficient. C’est de bienveillance dont le manager doit faire preuve, d’empathie bien entendu et non d’une sympathie hors de propos avec ses collaborateurs.

Evidemment, dans un souci d’acceptabilité et de motivation le manager doit proposer une gestion de projet collaborative où chacun trouve sa place. Rien de bien neuf ici.

Il peine cependant à énoncer la spécificité de l’univers territorial couplant la présence de décideurs politiques aux côtés des managers, mais aussi de procédures et de contraintes réglementaires spécifiques. Sans oublier la continuité du service public quelquefois à l’origine de conflits d’intérêts avec les agents.

Notre manager territorial bienveillant, qui se trouve situé à la convergence d’intérêts multiples et contradictoires, se doit aussi de choisir la défense de l’intérêt général et donc du service. On reste un peu sur sa faim d’une méthodologie et d’un cadre statutaire propre à administrer cette dialectique complexe.

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