Un article de la Gazette des communes évoque le mal-être des gardes champêtres, qui concourent à la police des campagnes, assurant des missions de police rurale sous l’autorité du maire.
Jacques Armesto, président de la Fédération nationale des gardes champêtres (FNGC) constate les effectifs en baisse continue depuis les années 1960 où les gardes champêtres étaient 20.000, ils ne seraient désormais plus que 1.000. Nous pouvons seulement constater la disparition progressive du métier et les difficultés de la fonction publique territoriale pour se réformer dans un tel contexte.
Selon M. Armesto, le domaine de compétence est large et s’est renforcé,en 2017, en matière de sécurité routière avec le décret (n° 2017-1523 du 3 novembre 2017) qui « a renforcé leurs compétences en matière de sécurité routière, élargissant le champ des infractions qu’ils sont désormais habilités à constater. »
Notons toutefois que ce décret ne s’applique pas qu’aux gardes champêtres, il s’applique également aux forces de police nationale mais également à la police municipale.
De manière plus globale, en matière de sécurité publique locale, la mutualisation et la mise à disposition paraît presque inévitable. Le service de police territoriale est facultatif, laissé à la libre appréciation du maire ou du président de l’EPCI si la compétence a été conférée à l’intercommunalité.
La mutualisation ou la mise à disposition peut permettre aux petites communes de disposer d’un service qu’elles pouvaient difficilement envisager, notamment financièrement. Certaines polices intercommunales ont pu développer des brigades spécialisées (équestres[1], de nuit, cynophiles), il s’agit d’une opportunité majeure.
[1] http://www.ville-fourqueux.fr/Cadre-de-vie/Prevention-et-securite/Brigade-equestre