Avec une réforme ferroviaire au cœur de l’actualité, l’association des élus des communautés de France (AcDF) pouvait difficilement garder le silence sur le sujet.
- La présence d’un intérêt certain pour les EPCI
Depuis la loi MAPTAM les communes et leurs EPCI sont investies dans la mobilité durable et l’aménagement de l’espace. Les gares structurent les réseaux de transport urbain, deviennent de véritables pôles d’échanges multimodaux et rayonnent sur le bassin de vie. Les communautés et métropoles en tant qu’autorités organisatrices locales sont garantes de la cohérence des interventions foncières et des opérations d’aménagement.
A travers ce champ d’intervention, les actions menées par un EPCI se matérialisent concrètement, peuvent constituer la vitrine d’un territoire. Tous les aménagements réalisés en ce sens démontrent la politique d’investissement dans un territoire. Les élus communautaires suivent donc de près le dossier de la réforme ferroviaire.
- Une gouvernance partagée plébiscitée
Le transport ferroviaire implique un développement économique du territoire, représente des enjeux supra-communautaires. L’AdCF a bien compris qu’elle ne pouvait pas agir seule sur le ressort ferroviaire « Mobilités, urbanisme, commerce : toutes ces politiques sont liées entre elles » argue Charles-Eric Lemaignen, premier vice-président de l’association d’élus.
Tout en restant pragmatique, M. Lemaignen relaye le souhait que les gares restent gérées par des opérateurs publics.
- Une association qui s’interroge sur le devenir des « petites lignes »
L’AdCF envisage l’hypothèse d’un transfert des petites lignes ferroviaires menacées de fermeture dans le rapport Spinetta.
Sans évoquer le coût financier, l’association fait preuve de réalisme en indiquant pour certains trajets, les autocars demeurent la meilleure solution.
Quoi qu’il en soit, l’AdCF suivra l’actualité en espérant être intégrée dans le comité de pilotage…